Questionnaire: L'avenir de l'IADE dans dix ans.

[saminfi]

Bonjour,
Actuellement étudiante infirmière anesthésiste en 2ème année, j’effectue une enquête dans le cadre de mon mémoire professionnel. Ce questionnaire s’adresse aux Infirmiers Anesthésistes Diplômés d’Etat.
Les informations recueillies sont anonymes et ne seront utilisées que dans le cadre de ce mémoire, de la rédaction d’un abstract et d’un poster.
Cette enquête sera en ligne durant quinze jours, du 18 février au 4 mars 2016.
Je sollicite quelques minutes de votre temps afin de répondre aux questions grâce au lien ci-dessous:
http://votreavis.chru-lille.fr/CHRUL-IG ... nnaire.htm
Je vous remercie par avance de votre participation.

Nathalie Damiani,
Etudiante infirmière anesthésiste, CHRU Lille.

ERRATUM:
Dans la question "Prescrire des examens cliniques jugés nécessaires", il est en fait question de la prescription d'examens paracliniques (comme la radiographie de thorax par exemple).
Dans la question: "être présent dans les CLUD", comprenez "apporter une expertise en matière de douleur dans les CLUD".

[Yves Benisty]

Bonjour,

L'uniformisation des réponses pose quelques problèmes.

1. Le rôle propre a une définition assez précise. « Relèvent du rôle propre de l'infirmier ou de l'infirmière les soins liés aux fonctions d'entretien et de continuité de la vie et visant à compenser partiellement ou totalement un manque ou une diminution d'autonomie d'une personne ou d'un groupe de personnes.  ».

Il y a peu d'actes liés à l'anesthésie qui entrent dans ce champ, et il est difficile de les isoler. Par exemple, peut-on dire que « Installation du patient dans une position en rapport avec sa pathologie ou son handicap » relève du rôle propre, même quand il est inclus dans une prise en charge anesthésique ? Ou faut-il rapporter cet acte à l'article R4311-12 du CSP ?

2. « Prescrire des examens cliniques jugés nécessaires ». L'examen clinique ne se prescrit pas, vous confondez avec l'examen paraclinique. En chatouillant les limites, on peut dire que les examens obtenus par micromesure (glycémie capillaire, concentration en hémoglobine, ou la bandelette urinaire) sont des examens paracliniques, et comme ils font partie du rôle propre (on peut en discuter pour la concentration en hémoglobine, puisque les examens sanguins admis sont la glycémie et l'acétonémie).

3. « Être présent dans les CLUD (Comité de Lutte contre la Douleur) ». Les réponses standardisées ne conviennent pas à cette question.

Du coup, je n'ai pas répondu, mais comme la réponse est obligatoire, eh bien j'ai arrêté de répondre.

P.S. : vous n'êtes pas EIADE, mais ÉIA.

[saminfi]

Bonjour,

Merci de vos observations.
1. Vous me donnez la définition du rôle propre de l'infirmière. Je parle d'un rôle propre de l'infirmier anesthésiste, qui n'existe pas actuellement en tant que tel car notre seul rôle propre est celui de l'infirmière. Mais il pourrait apparaître, avec par exemple la possibilité d'effectuer des inductions seul chez des patients ASA1, ce qui ne ferait pas parti du rôle propre infirmier, mais qui ne serait pas non plus un rôle en collaboration, puisque nous serions seuls, sous notre propre responsabilité.
2. Effectivement, j'aurai dû mettre " prescription d'examens paracliniques" et non "examens cliniques".
3. Mes réponses doivent être standardisées pour être exploitables. Même si personne ne répond à un des critères, je ne peux pas le supprimer. On peut toujours jouer sur les mots, mais on parle bien de la présence ou non des IADE dans les CLUD, de leur présence mais encadrée dans leurs actions par des MAR (lors de la rédaction de protocoles de prise en charge de la douleur par exemple).
4. Je suis étudiante IADE. Nous utilisons l'abréviation d'EIADE, qui me semble aussi juste qu'EIA, voir même plus compréhensible de tous.
Tout est toujours question de point de vue. La réalisation d'un questionnaire n'est jamais facile. On ne peut obtenir l'approbation de tous, même si des professionnels chevronnés ont été interrogés afin d'y apporter des améliorations.
Toutefois, je vous remercie de vos remarques.
Cordialement,

Nathalie Damiani.

[Yves Benisty]

1. Vous me donnez la définition du rôle propre de l'infirmière. Je parle d'un rôle propre de l'infirmier anesthésiste, qui n'existe pas actuellement en tant que tel car notre seul rôle propre est celui de l'infirmière. Mais il pourrait apparaître, avec par exemple la possibilité d'effectuer des inductions seul chez des patients ASA1, ce qui ne ferait pas parti du rôle propre infirmier, mais qui ne serait pas non plus un rôle en collaboration, puisque nous serions seuls, sous notre propre responsabilité.

Ça vous semble évident, mais ça ne l'est pas pour tout le monde (à moins que je sois le seul à ne pas avoir compris ?).

3. Mes réponses doivent être standardisées pour être exploitables.

Je ne suis pas d'accord. Pour être exploitable, la question et la réponse doivent avoir un sens.

On peut toujours jouer sur les mots, mais on parle bien de la présence ou non des IADE dans les CLUD, de leur présence mais encadrée dans leurs actions par des MAR (lors de la rédaction de protocoles de prise en charge de la douleur par exemple).

Il ne s'agit pas de jouer sur les mots, mais d'employer les bons mots. Et vous ne laissez pas le choix de ne pas répondre.

4. Je suis étudiante IADE.

Là encore, ça n'est pas le bon mot, même si vous l'utilisez et même si vous n'êtes pas la seule à l'utiliser. D'ailleurs, pourquoi écrire une abréviation ?

La réalisation d'un questionnaire n'est jamais facile. On ne peut obtenir l'approbation de tous, même si des professionnels chevronnés ont été interrogés afin d'y apporter des améliorations.

Je vous remercie pour vos compliments : ça veut dire que je vois des choses que les professionnels chevronnés n'ont pas vues ;-)

Encore un conseil, il y a toujours une phase dans la rédaction d'un écrit où vous ne voyez pas les problèmes, les fautes, les non-sens et les contresens, les mauvaises tournures etc. J'ai trouvé un truc qui marche pas mal, faire lire son travail à une personne étrangère à la profession, mais qui a des compétences en français. Je me souviens d'un article que je devais rendre, de nombreux collègues trouvaient ça très bien. Je l'ai fait lire à mon frère, qui n'a rien à voir avec le milieu médical mais qui sait lire et écrire (il travaille dans le théâtre). Et j'ai bien fait, parce qu'il a mis le doigt sur plein de problèmes, et il m'a permis d'améliorer mon texte.

[saminfi]

J'ai fait corriger et tester mon questionnaire par 5 personnes au total.

[Yves Benisty]

[...] je ne suis pas de votre avis.

Pour ma part, je vais en rester là.