Hmmm soit, je vais de toutes façons essayer de joindre le service d'anesthésie de Foch, tous les IADEs que je rencontre qui ont pu expérimenter la chose (et dans leur grande majorité en être assez impressionnés) l'ont fait là bas.
Je suppose que le système est effectivement perfectible, mais ne pourrait il pas être déjà efficient sur de la "petite chirurgie" programmée, sans reprise chirurgicale, sans risque particulier d'hyperalgésie (ou prévenu par d'autres molécules que la kétamine), avec des temps opératoires suffisamment "standard" pour permettre l'adaptation anticipée de l'analgésie/anesthésie ?
(D'ailleurs petit apparté, la S-Kétamine (kétanesth en Allemagne) est elle aussi perturbatrice de l'EEG que la forme racémique utilisée en France ? De ce que je trouve sur le net, elle compromet aussi l'interprétation du BIS, mais je ne trouve pas d'étude comparant les deux isomères sur ce point...)
Des algorithmes performants ne sauraient ils pas intégrer la non-variation des paramètres hémodynamiques pour "shunter" la perturbation EEG du bistouri ? Voire s'en passer totalement pour une anesthésie balancée régulée par ANI ? Avec des modèles adaptés à différents objectifs ? (selon que le patient est ßbloqué, nécessite le maintien de tel débit cardiaque ou que sais-je)
A tout le moins, pourquoi ne la voit on pas plus souvent utilisée/expérimentée dans des salles où, conformément à la législation, il reste en permanence un professionnel de l'anesthésie, à même d'anticiper ces temps douloureux et donc les cibles à atteindre ? Avec une alarme telle que celle auxquelles on est habitué à réagir dès que la machine ne sait plus comment interpréter les paramètres qu'elle reçoit, permettant de "reprendre la main" à temps ?
Edit: je pensais l'avoir fait en préambule de mon message, comme quelqu'un de civilisé mais... Merci pour vos réponses
Edit n°2 : Ah, peut être que je tiens un début de réponse là ? "Dr Chazot et Liu : copropriétaires du brevet en France d’un logiciel de Boucle fermée d’anesthésie"