voila encore un autre dossier qui vient de sortir sur les urgences et le samu". Je vous laisse aprécier toute la teneur des différents propos et des divergences de vues sur la place des infirmiers.
On a encore du chemin à faire...

Modérateur : Marc
J'aimerai bien trouver l'étude qui établit les 15% de survie avec les infirmiers protocolisésPour une équipe de secours avec infirmiers « protocolés »
Cela dit, les divergences de vues sur la philosophie même des secours risquent de persister. Les sapeurs-pompiers défendent le principe d’une équipe de secours, avec des compétences certes limitées, mais capable d’arriver en quelques minutes pour une prise en charge rapide. Les urgentistes, eux, prônent l’envoi sur place d’une équipe médicale d’excellence, mais alors, les délais d’attente s’allongent. Et les minutes, dans l’urgence, c’est vital. Aujourd’hui, cette querelle s’est ravivée sur notre proposition d’intercaler l’action d’infirmiers “protocolés” entre les secouristes et les médecins. Le Samu s’y oppose. Cela nous semble pourtant pertinent : lorsque les pompiers interviennent seuls - munis d’un défibrillateur semi-automatique - auprès d’une victime d’arrêt cardiaque, celle-ci n’a que 7 % de chance d’arriver en vie à l’hôpital. S’il y a un infirmier “protocolé” avec eux, cette proportion passe à 15 %. Dès lors qu’on n’a pas un maillage de médecins suffisant pour répondre à tous les besoins d’urgence médicalisée, pourquoi refuser cette solution ? Par ailleurs, il faudrait que les régulateurs du Samu fassent un peu plus confiance à nos équipes et que l’on n’exige pas de passer systématiquement par eux, y compris pour orienter les cas de “bobologie”. Car tous ces bilans obligatoires dont nous devons faire le compte-rendu au régulateur encombrent le 15, constituent pour les pompiers une perte de temps considérable... et risquent, au final, de faire perdre des chances aux cas les plus graves. »