Eleve ou etudiant IADE ?
Modérateur : Marc
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Eleve ou etudiant IADE ?
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Comment il faudrait dire ?
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- Maxime
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Notre métier s'appelle "Infirmier anesthésiste", c'est un diplôme d'état d'infirmier anesthésiste que nous avons (ou préparons, ou voulons préparer), pas une option, une capacité ou un certificat en anesthésie.
Lors de votre formation, vous êtes donc des élèves infirmiers anesthésistes, pas infirmier option anesthésie, pas plus qu'une puéricultrice en formation ne s'appelle infirmière étudiante pédiatre.
L'arrêté du 17 janvier 2002 relatif à la formation conduisant au diplôme d'état d'infirmier anesthésiste parle d'élèves infirmiers anesthésiste.
http://www.laryngo.com/phpBB2/viewtopic.php?t=2202
Lors de votre formation, vous êtes donc des élèves infirmiers anesthésistes, pas infirmier option anesthésie, pas plus qu'une puéricultrice en formation ne s'appelle infirmière étudiante pédiatre.
L'arrêté du 17 janvier 2002 relatif à la formation conduisant au diplôme d'état d'infirmier anesthésiste parle d'élèves infirmiers anesthésiste.
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- cybo77
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Infirmier étudiant anesthésiste à mon sens veut dire "infirmier qui apprend l' anesthésie en tant que médecin" en gros un interne en anesthésiologie mais tout ceci est une question d' interprétation et au bout du compte il n' y a pas beaucoup de reconnaissance.
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Mouarf élève...
Déjà quand j'étais étudiant infirmier, je supporterais pas ce terme d'élève. Pour faire l'IFSI, j'ai dû être bachelier. Comme tout bachelier continuant ses études, je suis donc devenu étudiant. Je n'ai jamais entendu les étudiants en médecine se faire appeler des "élèves médecins" ou "élèves en médecine" !
Alors maintenant je fais une spécialisation de 2 années. Qui plus est, une spécialisation que la profession revendique comme étant un master (je suis bien sûr d'accord) ! Un master comme l'obtiennent de nombreux autres ETUDIANTS en France. Alors élève dans les textes, c'est en inéquation avec les ambitions de la profession je trouve.
A l'école de Strasbourg, on nous fournit des badges au début de la formation où il y a écrit :
Truc BIDULE
Infirmier - EIADE
De toute façon, élève ou étudiant ca change rien à comment tu seras accueilli et traité en stage (en bien comme en mal)
Déjà quand j'étais étudiant infirmier, je supporterais pas ce terme d'élève. Pour faire l'IFSI, j'ai dû être bachelier. Comme tout bachelier continuant ses études, je suis donc devenu étudiant. Je n'ai jamais entendu les étudiants en médecine se faire appeler des "élèves médecins" ou "élèves en médecine" !
Alors maintenant je fais une spécialisation de 2 années. Qui plus est, une spécialisation que la profession revendique comme étant un master (je suis bien sûr d'accord) ! Un master comme l'obtiennent de nombreux autres ETUDIANTS en France. Alors élève dans les textes, c'est en inéquation avec les ambitions de la profession je trouve.
A l'école de Strasbourg, on nous fournit des badges au début de la formation où il y a écrit :
Truc BIDULE
Infirmier - EIADE
De toute façon, élève ou étudiant ca change rien à comment tu seras accueilli et traité en stage (en bien comme en mal)
- aurorambre
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- Maxime
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Il n'existe pas de statut international de l'étudiant. Chaque état fixe la façon dont il gère cette population. Cependant, certains organismes transnationaux mettent en place certains traits communs. Il en est ainsi de l'Association ISIC, adossée à l'UNESCO, qui délivre des cartes ISIC (International Student Identity Card) qui sont reconnues dans la quasi-totalité des pays comme un justificatif valable du statut d'étudiant.
Certaines organisations étudiantes ont développé des chartes sur le statut de l'étudiant en définissant ses droits et ses devoirs. Le premier cas est en France en 1946 avec la Charte de Grenoble créée par l'UNEF, puis cette idée sera reprise en 1946 à Prague par l'Union Internationale des Étudiants. Ensuite à Beyrouth, l'union nationale des étudiants des pays arabes crée une charte s'en inspirant largement.
Selon les pays, les établissements d’enseignement supérieur peuvent avoir différents noms : Université ou Faculté dans les états francophones, Collège dans les états anglo-saxons, École pour les structures d'enseignement privées ou spécialisées (Écoles d’ingénieur et de commerce notamment). Certaines formations supérieures peuvent être dispensées dans les établissements d'enseignement secondaire, comme les sections de technicien supérieur (BTS) ou les classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE) en France.
Enfin il existe un certain nombre de cursus post-secondaires qui ne relèvent pas de l’enseignement supérieur puisqu'ils sont accessibles sans avoir obtenu le bac, mais uniquement sur des conditions de niveau et/ou d'âge ; par exemple, les écoles de formation artistique, ou les écoles de santé dont le niveau d'entrée est inférieur au bac ou sans référence par rapport à celui-ci. Le ministère de l’éducation nationale définit comme critère de recensement dans la base centrale des établissements (BCE) le fait que la scolarité soit obligatoire et que le cursus scolaire soit annuel équivalent temps plein (c'est-à-dire correspondant à une ou plusieurs années scolaires et dont les heures d'enseignement plus le travail personnel demandé correspondent à une formation à temps plein, estimée à 600 H par an).
En outre, le terme EIADE me parrait contradictoire. Soit on est EIA, soit on est IADE
Certaines organisations étudiantes ont développé des chartes sur le statut de l'étudiant en définissant ses droits et ses devoirs. Le premier cas est en France en 1946 avec la Charte de Grenoble créée par l'UNEF, puis cette idée sera reprise en 1946 à Prague par l'Union Internationale des Étudiants. Ensuite à Beyrouth, l'union nationale des étudiants des pays arabes crée une charte s'en inspirant largement.
Selon les pays, les établissements d’enseignement supérieur peuvent avoir différents noms : Université ou Faculté dans les états francophones, Collège dans les états anglo-saxons, École pour les structures d'enseignement privées ou spécialisées (Écoles d’ingénieur et de commerce notamment). Certaines formations supérieures peuvent être dispensées dans les établissements d'enseignement secondaire, comme les sections de technicien supérieur (BTS) ou les classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE) en France.
Enfin il existe un certain nombre de cursus post-secondaires qui ne relèvent pas de l’enseignement supérieur puisqu'ils sont accessibles sans avoir obtenu le bac, mais uniquement sur des conditions de niveau et/ou d'âge ; par exemple, les écoles de formation artistique, ou les écoles de santé dont le niveau d'entrée est inférieur au bac ou sans référence par rapport à celui-ci. Le ministère de l’éducation nationale définit comme critère de recensement dans la base centrale des établissements (BCE) le fait que la scolarité soit obligatoire et que le cursus scolaire soit annuel équivalent temps plein (c'est-à-dire correspondant à une ou plusieurs années scolaires et dont les heures d'enseignement plus le travail personnel demandé correspondent à une formation à temps plein, estimée à 600 H par an).
En outre, le terme EIADE me parrait contradictoire. Soit on est EIA, soit on est IADE
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Les terme "élève" et "école" ne sont pas inférieus à "institut" ou "faculté". Peut-être avez-vous entendu parlé des grandes écoles, comme l'école des Mines, l'école Polytechnique, l'école Centrale, l'école des Ponts et Chaussées... Eh bien, quand on réussit le concours d'entrée, on devient élève de ces grandes écoles.HeartBeat a écrit :Mouarf élève...[...]
Alors, si c'est l'école de Strasbourg qui l'a dit, c'est que c'est vrai.HeartBeat a écrit :A l'école de Strasbourg, on nous fournit des badges au début de la formation où il y a écrit :
Truc BIDULE
Infirmier - EIADE
On (en tout cas moi) s'en fout de s'appeler élève ou étudiant. La prochaine réforme nous pondra encore des termes ronflants pour s'excuser de ne pas nous payer plus et de ne nous donner aucun accès aux décisions.
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Hé oui sauf que dans le milieu hospitalier "l'élève" c'est formidablement péjoratif. Et vous le savez très bien.Yves Benisty a écrit : Les terme "élève" et "école" ne sont pas inférieus à "institut" ou "faculté". Peut-être avez-vous entendu parlé des grandes écoles, comme l'école des Mines, l'école Polytechnique, l'école Centrale, l'école des Ponts et Chaussées... Eh bien, quand on réussit le concours d'entrée, on devient élève de ces grandes écoles.
Ce n'était pas du tout mon propos. Quelle belle interprétation... Je disais cela à titre d'exemple pour parler ce qui se faisait ici.Yves Benisty a écrit : Alors, si c'est l'école de Strasbourg qui l'a dit, c'est que c'est vrai.
Ou même pas !Yves Benisty a écrit : On (en tout cas moi) s'en fout de s'appeler élève ou étudiant. La prochaine réforme nous pondra encore des termes ronflants pour s'excuser de ne pas nous payer plus et de ne nous donner aucun accès aux décisions.

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Yves Benisty a écrit :Les terme "élève" et "école" ne sont pas inférieus à "institut" ou "faculté". Peut-être avez-vous entendu parlé des grandes écoles, comme l'école des Mines, l'école Polytechnique, l'école Centrale, l'école des Ponts et Chaussées... Eh bien, quand on réussit le concours d'entrée, on devient élève de ces grandes écoles.
C'est une idée que vous vous faites. J'entends souvent des chirurgiens dire entre eux qu'untel a été l'élève d'untel, et ça n'a rien de péjoratif.HeartBeat a écrit :Hé oui sauf que dans le milieu hospitalier "l'élève" c'est formidablement péjoratif. Et vous le savez très bien.
Bref, à la question posée "élève ou étudiant", la réponse est "élève". Parce que c'est de ça que parlent les textes, et parce que les écoles forment des élèves.
Quant à l'abréviation "eiade" (ou eide), même si on la rencontre souvent, elle est dépourvue de sens : on ne peut être élève (ou étudiant) et diplômé d'État.
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Non ce n'est pas une idée que je me fais. Déjà pendant mes études d'infirmier, la façon qu'avaient certains soignants de parler de l'élève était péjorative et peu positive. Ou encore de dire "l"élève à qu'à le faire" sans même citer votre prénom qu'ils connaissent très bien au bout de 3 semaines. C'est un ressenti que beaucoup de mes collègues IDE et EIA ont également. C'est venu sur la table lors des "retours de stage" à l'école d'IADE. Je suis donc pas le seul à avoir cette impression. Ces différentes mauvaises expériences que moi ou d'autres collègues ont eu, peut être vous ne les avez pas eu...Yves Benisty a écrit : C'est une idée que vous vous faites. J'entends souvent des chirurgiens dire entre eux qu'untel a été l'élève d'untel, et ça n'a rien de péjoratif.
Tout à fait.Yves Benisty a écrit : Quant à l'abréviation "eiade" (ou eide), même si on la rencontre souvent, elle est dépourvue de sens : on ne peut être élève (ou étudiant) et diplômé d'État.
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Est-ce que selon vous c'est le terme "élève" qui génère ce comportement ? Est-ce que si on changeait le terme "élève" par "étudiant", ça changerait quelque chose ? Je ne pense pas. Donc le problème ne vient pas du terme "élève", mais de la position de l'élève/étudiant/aspirant (quelle que soit la façon dont on le désigne) en stage, de la place qu'on lui fait dans un service.HeartBeat a écrit :Non ce n'est pas une idée que je me fais. Déjà pendant mes études d'infirmier, la façon qu'avaient certains soignants de parler de l'élève était péjorative et peu positive. Ou encore de dire "l"élève à qu'à le faire" sans même citer votre prénom qu'ils connaissent très bien au bout de 3 semaines.
- Maxime
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Même combat avec les internes de chirurgie par exemple.... Pourtant, ca semble plus glorieux qu'élève infirmier.
Et pourtant, qui n'a pas entendu un truc du genre
"Qui c'est qui vire la broche de Mme X avant son départ ?"
"... pas le temps. Fait monter l'interne, il le fera".
Appeler quelqu'un par son statut d'apprenant plutôt que par son nom est de toute façon +/- péjoratif.
Et pourtant, qui n'a pas entendu un truc du genre
"Qui c'est qui vire la broche de Mme X avant son départ ?"
"... pas le temps. Fait monter l'interne, il le fera".
Appeler quelqu'un par son statut d'apprenant plutôt que par son nom est de toute façon +/- péjoratif.
Modifié en dernier par Maxime le 26 juin 2009, 22:09, modifié 1 fois.
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"Elève" ou "Etudiant" !!!
Peu importe, du moment qu'on ne m'appelle pas le "brise dent" ...
Pour être sérieux, ce n'est pas l'appellation qui fait la différence mais le statut comme cela a été dit précédemment !!!
Et de tout façon, cela ne me fera pas un trou supplémentaire de me faire "maltraiter" par des pairs qui emploieront ce terme à tour de langue !!!
Peu importe, du moment qu'on ne m'appelle pas le "brise dent" ...
Pour être sérieux, ce n'est pas l'appellation qui fait la différence mais le statut comme cela a été dit précédemment !!!
Et de tout façon, cela ne me fera pas un trou supplémentaire de me faire "maltraiter" par des pairs qui emploieront ce terme à tour de langue !!!
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Si le sujet a été lancé, c'est qu'il y a des personnes qui se posent ces questions. Je suis d'accord avec HeartBeat: le terme d'élève est souvent péjoratif, notamment en milieu hospitalier. Je pense que tous les infirmiers en cours de spécialisation d'anesthésie jouent le jeu, mais il faut reconnaître qu'il est difficile d'entendre le mot "élève" à la trentaine et surtout d'en subir les conséquences (même s'il n'y a pas de quoi démoraliser). La plupart du temps, nous avons tous fait nos preuves durant de longues années en service avant l'école d'IADE, et l'on se retrouve du jour au lendemain projeté dans une position où, effectivement, nous n'y connaissons rien! Mais cette position implique t'elle forcément que l'on oublie que l'on est avant tout infirmier, mais aussi étudiant??? (D'ailleurs on dispose chez nous d'une carte d'étudiant).
Par ailleurs j'ai participé il y a quelques années à ces manifestations nationales visant à améliorer le statut les "élèves infirmiers", qui sont entre autres par la suite devenus des Étudiants en Soins Infirmiers. Non, cela n'a pas dû radicalement changer leur quotidien en cours et en stage, mais cela semblait être tout de même une amorce vers une évolution de leur statut et de leurs conditions d'études...
Enfin je m'accorde avec la majorité d'entre vous qui précisent que, de toute façon, la principale de nos batailles devrait être la reconnaissance de nos études!
Par ailleurs j'ai participé il y a quelques années à ces manifestations nationales visant à améliorer le statut les "élèves infirmiers", qui sont entre autres par la suite devenus des Étudiants en Soins Infirmiers. Non, cela n'a pas dû radicalement changer leur quotidien en cours et en stage, mais cela semblait être tout de même une amorce vers une évolution de leur statut et de leurs conditions d'études...
Enfin je m'accorde avec la majorité d'entre vous qui précisent que, de toute façon, la principale de nos batailles devrait être la reconnaissance de nos études!
