LMD:rapport du ministère!
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LMD:rapport du ministère!
A lire ABSOLUMENT (et meme s'il y a 146p.!!!)si on est intéressé par l'avenir de notre profession:le rapport d'évaluation du de l'impact du dispositif LMD de notre ministère.
http://www.sante-jeunesse-sports.gouv.f ... if_LMD.pdf
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- bidule
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Petite synthèse de l'APM
Le 08 Octobre 2008 - (APM International) : L'application du dispositif licence-master-doctorat (LMD) aux professions paramédicales et aux sages-femmes est légitime mais serait "coûteuse pour les finances publiques et sociales", selon un rapport commun de l'Inspection générale des affaires sociales (Igas) et de l'Inspection générale de l'administration, de l'enseignement supérieur et de la recherche (IGAENR) rendu public mardi.
L'Igas, l'IGAENR et deux conseillers généraux des établissements de santé, Dominique Acker et Dominique Noiré avaient été chargés en septembre 2007 d'une analyse exhaustive des conséquences d'une adaptation du cursus LMD aux études et à la formation des paramédicaux mais leur rapport était attendu pour fin janvier 2008 afin d'engager le mouvement de réforme dans la foulée, rappelle la lettre de mission annexée au rapport, signée par Roselyne Bachelot, Valérie Pécresse, Eric Woerth et André Santini.
Dans leur synthèse, les auteurs du rapport considèrent que cette démarche, prévue au niveau européen dans le processus de Bologne engagé en 1999, répond à une attente forte des étudiants et des professionnels concernés et qu'elle "constitue une perspective positive, légitime et fructueuse".
Ils recommandent de la mettre en oeuvre graduellement, en proposant un calendrier étalé sur cinq ans, selon trois orientations: faire le choix d'une universitarisation maîtrisée, tout en respectant les spécificités des différentes professions concernées et en conduisant une "nécessaire clarification avec l'échelon régional" (cf dépêche APM MHLJ7001).
Le coût total de sa mise en oeuvre pourrait avoisiner 3,058 milliards d'euros sur cinq ans, ce à quoi il faudrait ajouter un surcoût de l'objectif national des dépenses d'assurance maladie (Ondam) de 90 millions d'euros par an.
La mission souligne que le périmètre de la réforme est large, puisqu'il concerne (hors formation des sages-femmes), les deux certificats de capacité d'orthophoniste et d'orthoptiste, et les sept diplômes d'Etat d'audioprothésiste, d'infirmier, de masseur-kinésithérapeute, de pédicure-podologue, d'ergothérapeute, de psychomotricien et de manipulateur d'électroradiologie médicale.
Elle note en effet que pour les autres professions paramédicales (opticiens-lunetiers, prothésistes et orthésistes et diététiciens), le diplôme concerné (BTS ou DUT) est déjà intégré au dispositif LMD tandis que pour les techniciens de laboratoire d'analyse de biologie médicale (LABM), le BTS constitue déjà la voie principale de recrutement.
SORTIR LA FRANCE DE SON ISOLEMENT EUROPEEN
D'emblée, la mission observe que la France serait "de plus en isolée si elle se maintenait dans un système sans aucun lien avec l'université et le dispositif LMD", alors que de nombreux pays se sont engagés dans cette voie conformément au processus de Bologne, en permettant aux étudiants de poursuivre leur cursus dans un autre Etat membre de l'Union européenne, comme la Suède, la Norvège, mais aussi la Pologne, la Bulgarie, l'Espagne et l'Italie.
Elle souligne la légitimité de l'inscription des professions paramédicales et de la profession de sage-femme dans le cadre du dispositif LMD, d'abord en raison du symbole fort de la reconnaissance du niveau licence (bac+3) aux diplômes paramédicaux, et des avancées du dispositif en termes de possibilités de réorientation professionnelle (passerelles), de reprise des études et de spécialisation, de mobilité en cours de formation initiale ou ultérieure sur le territoire de l'Union, et de qualité dans la transmission des connaissances.
Par ailleurs, une telle réforme pourrait permettre de "revisiter" le contenu et les méthodes de formation des professions de santé concernées, selon la mission, qui entrevoit une série d'améliorations possibles, dont le partage d'un tronc commun d'enseignement en économie, éthique et sciences humaines, l'instauration de passerelles entre les filières d'études médicales et paramédicales, la conception de formations supérieures (masters 1 ou 2) et d'un doctorat permettant le développement de la recherche clinique.
PRESERVATION DU CARACTERE PROFESSIONNEL
La mission recommande ainsi d'instaurer des passerelles entre les formations médicales et paramédicales, et de constituer des unités d'enseignement mutualisées assurant des formations communes.
Elle pose plusieurs conditions à l'universitarisation des études paramédicales, dont "la préservation impérative d'un contenu et d'une finalité professionnelles à ces formations".
S'agissant des infirmiers et infirmières, la mission rappelle que le niveau actuel de recrutement (pour l'essentiel le bac professionnel ou aides-soignantes en formation professionnelle) doit "conduire à écarter toute formule qui ferait courir le risque d'une formation élitiste ou trop abstraite" et assurer le maintien de la promotion interne, tout en faisant "toute sa place" à la validation des acquis par l'expérience (VAE).
Pour ces raisons, la mission conseille pour cette profession de réserver l'admission en master à un nombre limité de personnes et de restreindre l'accès au grade de docteur.
NEGOCIATIONS A PREVOIR DANS LE PUBLIC ET LE PRIVE
Le rapport détaille des "répercussions financières en cascade aboutissant à un coût substantiel pour les finances publiques".
Le coût de la mise en oeuvre, calculé sur cinq ans, est estimé à 2,6 milliards d'euros pour la fonction publique hospitalière (FPH), à 58,8 millions d'euros pour la fonction publique d'Etat et les collectivités territoriales et à 400 millions d'euros pour le secteur médico-social privé.
La mission envisage notamment l'impact du passage en catégorie A des professionnels concernés, en particulier pour la FPH, et l'évolution des honoraires des paramédicaux libéraux, qui pourrait représenter un surcoût annuel pour l'Ondam de 90 millions d'euros.
Elle recommande la tenue d'une concertation avec les organisations syndicales pour déterminer notamment le champ des bénéficiaires de la réforme (soignants en poste quel que soit la date d'obtention du diplôme, étudiants en cours de formation, diplômés relevant du nouveau schéma LMD), et le niveau de revalorisation des rémunérations.
Une négociation devrait également intervenir dans le secteur privé ambulatoire, portant notamment sur la réduction du volume d'actes, un "nouvel engagement fort" sur la répartition des professionnels sur le territoire, la délégation de tâches et "un engagement de formation supplémentaire continue avant d'accéder à la revalorisation tarifaire".
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Trés peu de modalités au sujet des spécialisés.....sauf que le rapport suggère l'augmentation de nos compétences (meme jusqu'à effectuer certains gestes de médicaux...).
Par contre il est clairement dit que le LMD serait instauré EN CONTRE PARTIE de modifications de certains de nos acquis: le passage en catégorie A serait accompagné par la possibilité d'un passage de l'age de notre retraite à ...60 ans;à priori notre profession ne serait pas si pénible que ça!
De plus il n'est pas evident que le LMD soit accordé aux IDE diplomés avant 1995....belle pagaille en vue!
Bref un pas en avant,et beaucoup en arrière?En l'état,ce rapport esy truffé de pièges!
Par contre il est clairement dit que le LMD serait instauré EN CONTRE PARTIE de modifications de certains de nos acquis: le passage en catégorie A serait accompagné par la possibilité d'un passage de l'age de notre retraite à ...60 ans;à priori notre profession ne serait pas si pénible que ça!
De plus il n'est pas evident que le LMD soit accordé aux IDE diplomés avant 1995....belle pagaille en vue!
Bref un pas en avant,et beaucoup en arrière?En l'état,ce rapport esy truffé de pièges!

- Maxime
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Le 11 Octobre 2008 - (APM International) : La ministre de la santé, Roselyne Bachelot, a répondu vendredi aux interrogations et aux inquiétudes des élèves-infirmiers sur l'évolution de leur formation, lors d'un déplacement à l'Institut de formation en soins infirmiers (Ifsi) de Saint-Nazaire.
Roselyne Bachelot s'est rendue vendredi à l'Ifsi de Saint-Nazaire, où elle a visité les locaux, rencontré les élèves et participé à un déjeuner-débat avec des élèves-infirmiers et aides-soignants et plusieurs représentants de la région et du département, alors qu'une manifestation a réuni une centaine de membres du personnel du CH de Saint-Nazaire devant l'Ifsi.
Les élèves-infirmiers ont notamment interrogé la ministre sur les conclusions du rapport de l'Inspection générale des affaires sociales (Igas) et de l'Inspection générale de l'administration, de l'enseignement supérieur et de la recherche (IGAENR) remis mardi sur le dispositif licence-master-doctorat (LMD), s'inquiétant notamment des valorisations statutaires et de l'avenir des Ifsi.
La ministre a rassuré les élèves-infirmiers sur le rapport, lors du déjeuner. Ce rapport "ne vaut pas feuille de route", a répété la ministre à plusieurs reprises, mais "constitue une base de discussion".
Roselyne Bachelot a indiqué qu'il n'y avait aucune raison que la réforme du LMD vienne "percuter les Ifsi". Elle a rappelé qu'un travail important était mené sur la réingénierie des diplômes infirmiers. Le cabinet de la ministre a précisé à l'APM que ces travaux devraient se terminer d'ici la fin de l'année.
Sur le niveau de formation, la ministre a aussi indiqué qu'elle voulait développer la coopération entre les professionnels de santé, mais aussi intégrer dans les études des matières qui sont "absentes" des Ifsi, par exemple l'enseignement des langues vivantes.
Elle a aussi insisté sur le développement de la recherche paramédicale et sur les passerelles, précisant qu'elle souhaitait que les infirmières puissent devenir médecin à partir de leur formation.
Interrogée par l'APM lors d'un point presse sur la proposition de licence professionnelle pour les infirmiers, qui a suscité de nombreuses critiques, la ministre a expliqué qu'il y "avait un problème à régler", précisant que les infirmières voulaient "garder l'aspect professionnalisant de leur formation et n'avaient pas envie de rester trois ans sur les bancs d'un institut de formation sans voir un malade".
Les infirmiers "veulent aussi une vraie licence", a-t-elle ajouté. A partir des préconisations du rapport, "nous allons entamer les discussions qui porteront aussi sur l'impact de la fonction publique hospitalière, notamment sur les modifications catégorielles... Il y a beaucoup de choses qu'il faudra approfondir", a-t-elle poursuivi, précisant qu'elle ne "donnait pas de conclusions avant d'avoir fait un tour (de table)".
Elle a rappelé qu'elle avait annoncé une première réunion de concertation le 17 novembre.
Interrogée par une conseillère régionale des Pays-de-la-Loire sur les moyens financiers attribués à la région pour la validation des acquis de l'expérience (VAE), Roselyne Bachelot a précisé que la commission nationale chargée du transfert de charges liées à la décentralisation devait se réunir le 27 novembre prochain pour étudier ces questions.
Une élève aide-soignante l'a également questionnée sur les perspectives pour sa profession. La ministre a rappelé que des efforts importants avaient déjà été faits en 2005 pour adapter la formation "à la réalité du terrain". Depuis 2005, le diplôme est ouvert à la validation des acquis de l'expérience (VAE) et depuis 2007, les études sont sanctionnées par un diplôme d'Etat. Aujourd'hui, la formation est en adéquation avec les besoins, a-t-elle affirmé.
Elle a précisé qu'un texte sur le rôle propre des aides-soignants n'était pas à l'ordre du jour. Elle a aussi indiqué qu'elle avait eu des demandes de la profession de pouvoir s'installer en libéral. "La question n'est pas à l'ordre du jour", a-t-elle affirmé, précisant qu'il y avait des perspectives qui s'ouvraient pour les aides-soignants dans le cadre de la mise en place des assistants de soins en gériatrie proposés dans le plan Alzheimer.
Elle a également précisé qu'elle n'avait pas l'intention de remettre en cause le décret d'actes, mais "plutôt de l'enrichir". Elle a rappelé qu'elle avait confié une mission à quatre professionnels paramédicaux, dont Michelle Bressan. Les conclusions sont attendues pour novembre, a-t-elle indiqué.
Irène Munch-Guidarelli, la directrice de l'Ifsi de Saint-Nazaire, qui accueille 55 élèves aides-soignants et 165 élèves-infirmiers au total, a présenté les projets pédagogiques de l'école. Elle a notamment indiqué que pour répondre à l'évolution de la demande de soins, des priorités avaient été fixées sur plusieurs thèmes, notamment le vieillissement de la population, la chronicité des malades et la demande d'information des patients.
Elle a également présenté le partenariat entre l'Ifsi et l'université de Nantes pour développer la formation continue en gérontologie. Interrogée par l'APM, une formatrice de l'Ifsi a précisé que ce partenariat entre l'Ifsi, le pôle médecine polyvalente et gériatrique du CH de Saint-Nazaire et l'université de Nantes avait démarré en 2001. Il permet aux infirmiers qui préparent un DU de choisir en deuxième année l'option soins infirmiers gériatriques, a-t-elle précisé.
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En gros, on ne sait rien, et on doit (encore) attendre avant d'avoir une idée de la direction que veut prendre le ministère pour notre proféssion : LMD, formation continue, reconnaissance salariale, etc...
Par contre elle a été assez claire sur les aides-soignantes
. Pas de libéral et pas de rôle popre!!

Par contre elle a été assez claire sur les aides-soignantes

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Sur le niveau de formation, la ministre a aussi indiqué qu'elle voulait développer la coopération entre les professionnels de santé, mais aussi intégrer dans les études des matières qui sont "absentes" des Ifsi, par exemple l'enseignement des langues vivantes.
Ah oui en voilà une bonne idée... Merci beaucoup, c'était vraiment ce qui faisait que la profession était dépitée.
Dire qu'on y avait pas pensé avant !
Belle enc....... de mouches ! Merci Bachelot !

Ah oui en voilà une bonne idée... Merci beaucoup, c'était vraiment ce qui faisait que la profession était dépitée.
Dire qu'on y avait pas pensé avant !

Belle enc....... de mouches ! Merci Bachelot !

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Si si,en fait on sait des tas choses dans ce rapport....
-comme d'habitude,ce sera une feuille de route....qui sera suivit de prés!
(les propositions sont claires,les personnes qui y ont participé sont de confiance pour la ministre...)
-que ça va couter cher
-qu'il va etre demandé des contreparties (retraite,élargissement des responsabilités et des actes...actes médicaux qui vont nous etre délégués?)
-que les SF seront en 1er à passer au LMD (normal à la vue du cursus et du positionnement avec la 1ère année universitaire.)
-et que pour les IDE,c'est loin d'avoir aboutit (dans le texte!)
- et que pour les spécialisés ,il y aura discussion pour le master
-et qu'il y aura probablement des nouveaux métiers emergents....
-et....
En gros,mais je pense qu'il est préférable de bien lire ce rapport,car l'avenir va se jouer à partir du 17 nov.Ensuite,il sera trop tard....
Il y a un résumé du rapport ici:http://sofia.medicalistes.org/spip/spip.php?article325
-comme d'habitude,ce sera une feuille de route....qui sera suivit de prés!
(les propositions sont claires,les personnes qui y ont participé sont de confiance pour la ministre...)
-que ça va couter cher
-qu'il va etre demandé des contreparties (retraite,élargissement des responsabilités et des actes...actes médicaux qui vont nous etre délégués?)
-que les SF seront en 1er à passer au LMD (normal à la vue du cursus et du positionnement avec la 1ère année universitaire.)
-et que pour les IDE,c'est loin d'avoir aboutit (dans le texte!)
- et que pour les spécialisés ,il y aura discussion pour le master
-et qu'il y aura probablement des nouveaux métiers emergents....
-et....
En gros,mais je pense qu'il est préférable de bien lire ce rapport,car l'avenir va se jouer à partir du 17 nov.Ensuite,il sera trop tard....
Il y a un résumé du rapport ici:http://sofia.medicalistes.org/spip/spip.php?article325