bonjour
avons nous des nouvelles ?
Nanard a t il tenu promesse?
des nouvelles des blésses et des "gardés à vueé??
Modérateur : Marc
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ephedrinebonnemine
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Anton-Moldu
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chabinou
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Salut!
Je fus l'un des quatre "gardé à vue" lors de cette merveilleuse journée du 8 juin, qui restera dans les mémoires. Vers 15h30, après l'interpellation, les CRS nous disent: restez tranquille et tout se passera bien, c'est juste un simple contrôle d'identité. Emmenés au commissariat d'arrondissement, les OPJ n'étaient pas enchantés d'avoir à auditionner des infirmiers anesthésistes, mais devoir de réserve oblige, ils ont fait leur boulot, et nous ont notifié notre mise en garde à vue, avec lecture des droits et tout et tout...
Le truc le moins drôle, c'est que nous sommes donc maintenant fiché, empreintes, photos, mensurations, ... Et puis petit tour en cellule, après la fouille et là commence l'attente, sans n'avoir aucune nouvelle de l'extérieur. On nous dit que le dossier est transmis au parquet, et notre sort est entre les mains du procureur de garde. On peut sortir rapidement comme demain matin!
Et puis c'est l'attente, les hallucinations arrivent. On entend de sifflets, on espère que vous arrivez en masse pour faire pression...
19h30 la porte s'ouvre, va-t-on sortir? Et non, c'est pour le repas. Doit-on comprendre que l'on passe la nuit ici?
Un peu après 20h, nous voila libre. Nous apprenons que les syndicats et vous tous avez maintenu une très forte pression pour nous faire sortir rapidement. A priori, il semblerait qu'aucune poursuite ne serait engagée.
Merci à vous tous!
Il n'y aucune fierté à avoir fait de la garde à vue, mais nous espérons sincèrement que tous ces mouvements auront fait avancer notre cause!
Et j'ai une petite pensée pour mes compagnons de cellules: 2 bretons et un normand...
Je fus l'un des quatre "gardé à vue" lors de cette merveilleuse journée du 8 juin, qui restera dans les mémoires. Vers 15h30, après l'interpellation, les CRS nous disent: restez tranquille et tout se passera bien, c'est juste un simple contrôle d'identité. Emmenés au commissariat d'arrondissement, les OPJ n'étaient pas enchantés d'avoir à auditionner des infirmiers anesthésistes, mais devoir de réserve oblige, ils ont fait leur boulot, et nous ont notifié notre mise en garde à vue, avec lecture des droits et tout et tout...
Le truc le moins drôle, c'est que nous sommes donc maintenant fiché, empreintes, photos, mensurations, ... Et puis petit tour en cellule, après la fouille et là commence l'attente, sans n'avoir aucune nouvelle de l'extérieur. On nous dit que le dossier est transmis au parquet, et notre sort est entre les mains du procureur de garde. On peut sortir rapidement comme demain matin!
Et puis c'est l'attente, les hallucinations arrivent. On entend de sifflets, on espère que vous arrivez en masse pour faire pression...
19h30 la porte s'ouvre, va-t-on sortir? Et non, c'est pour le repas. Doit-on comprendre que l'on passe la nuit ici?
Un peu après 20h, nous voila libre. Nous apprenons que les syndicats et vous tous avez maintenu une très forte pression pour nous faire sortir rapidement. A priori, il semblerait qu'aucune poursuite ne serait engagée.
Merci à vous tous!
Il n'y aucune fierté à avoir fait de la garde à vue, mais nous espérons sincèrement que tous ces mouvements auront fait avancer notre cause!
Et j'ai une petite pensée pour mes compagnons de cellules: 2 bretons et un normand...
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françoise grangier
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- Enregistré le : 09 mai 2010, 21:51
- Localisation : 78
Tu peux aussi remercier le chauffeur du ministère qui m'a dit que le ministre était là et ou se trouvait son bureau (premier étage à droite) je crois que la magnifique pelouse à 55000 euros qui remplace le parking du "petit personnel" du ministère des AE lui reste en travers de la gorge , ainsi que les frais de parcmètre qu'il a maintenant.....
Je remercie le concièrge du ministère des AE et son épouse pour leur accueil chaleureusement humain (verre d'eau et pipiroom ) ainsi que le Monsieur en queue de pie noire qui était au fond de la grande galerie , qui n'avait pas peur de nous et qui m'a posé plein de questions sur notre métier et nos revendications.
Je remercie le concièrge du ministère des AE et son épouse pour leur accueil chaleureusement humain (verre d'eau et pipiroom ) ainsi que le Monsieur en queue de pie noire qui était au fond de la grande galerie , qui n'avait pas peur de nous et qui m'a posé plein de questions sur notre métier et nos revendications.