AG Dijon 2010 : Comptes rendus, synthèses et suites...
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AG Dijon 2010 : Comptes rendus, synthèses et suites...
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Interview d'Olivier, pour le syndicat SUD
Pourquoi tenez-vous votre première AG nationale à Dijon ?
« Dijon a été choisi pour l’engagement de ses infirmiers au printemps dernier. Depuis, rien n’a positivement changé, mais a même empiré. On n’a jamais rencontré notre ministre de tutelle. Roselyne Bachelot nous a fait recevoir par son directeur de cabinet, alors qu’elle préférait soutenir les joueurs de l’équipe de France en Afrique du Sud. »
Qu’est-ce qui a ainsi empiré, selon vous ?
« Un nouveau texte du ministère nous fait craindre de perdre notre exclusivité de fonction. En clair, d’autres infirmiers pourraient nous remplacer, puisqu’on nous parle de passerelles entrantes. Quant à la revalorisation salariale demandée, on nous propose tout juste une aumône. »
Vous demandez que votre formation en cinq ans soit reconnue par un master, où en êtes-vous ?
« Au printemps, on nous avait dit que notre formation serait masterisée et qu’une demande serait faite auprès du ministère de l’Enseignement supérieur. Le 5 juillet, le ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche nous a informés qu’aucune demande n’avait été faite. Selon eux, il faudra de toute façon refondre la première année de formation, pour qu’elle soit plus tournée vers la théorie et la recherche, alors qu’elle a toujours été professionnalisant. Selon les accords européens de Bologne pour que cette formation soit masterisée, elle devrait même comprendre de l’anglais, alors que nous sommes déjà issus de trois années de formation et que nous devons avoir deux ans d’expérience minimum. »
Comment comprenez-vous ces nouvelles exigences ?
« On comprend qu’ils se réservent toujours la possibilité de faire appel à des infirmières roumaines ou espagnoles. Pendant un temps, on a beaucoup parlé du plombier polonais, on est un peu dans cette logique, sans compter que selon l’art.30 du protocole Bachelot, la pénibilité de notre spécialité qui était reconnue nous fait reculer de cinq ans le départ à la retraite. »
http://www.bienpublic.com/fr/permalien/ ... istes.html
Pourquoi tenez-vous votre première AG nationale à Dijon ?
« Dijon a été choisi pour l’engagement de ses infirmiers au printemps dernier. Depuis, rien n’a positivement changé, mais a même empiré. On n’a jamais rencontré notre ministre de tutelle. Roselyne Bachelot nous a fait recevoir par son directeur de cabinet, alors qu’elle préférait soutenir les joueurs de l’équipe de France en Afrique du Sud. »
Qu’est-ce qui a ainsi empiré, selon vous ?
« Un nouveau texte du ministère nous fait craindre de perdre notre exclusivité de fonction. En clair, d’autres infirmiers pourraient nous remplacer, puisqu’on nous parle de passerelles entrantes. Quant à la revalorisation salariale demandée, on nous propose tout juste une aumône. »
Vous demandez que votre formation en cinq ans soit reconnue par un master, où en êtes-vous ?
« Au printemps, on nous avait dit que notre formation serait masterisée et qu’une demande serait faite auprès du ministère de l’Enseignement supérieur. Le 5 juillet, le ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche nous a informés qu’aucune demande n’avait été faite. Selon eux, il faudra de toute façon refondre la première année de formation, pour qu’elle soit plus tournée vers la théorie et la recherche, alors qu’elle a toujours été professionnalisant. Selon les accords européens de Bologne pour que cette formation soit masterisée, elle devrait même comprendre de l’anglais, alors que nous sommes déjà issus de trois années de formation et que nous devons avoir deux ans d’expérience minimum. »
Comment comprenez-vous ces nouvelles exigences ?
« On comprend qu’ils se réservent toujours la possibilité de faire appel à des infirmières roumaines ou espagnoles. Pendant un temps, on a beaucoup parlé du plombier polonais, on est un peu dans cette logique, sans compter que selon l’art.30 du protocole Bachelot, la pénibilité de notre spécialité qui était reconnue nous fait reculer de cinq ans le départ à la retraite. »
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