extrait d'un site médical.
Deux rapports présentés ce mardi 13 septembre au ministre de la Santé, Xavier Bertrand, rédigés pour le premier par plusieurs membres des Académies de médecine et de chirurgie, sous la direction du Professeur Hollender et pour le second par le Conseil national de la chirurgie (CNC) présidé par le député UMP de l’Hérault, le Professeur Jacques Domergue, s’orientent vers le même objectif. Dans un document de synthèse des deux textes présentés ce matin par le professeur Guy Vallancien au ministre de la Santé, les chirurgiens préconisent de respecter « le seuil minimum » de 2 000 interventions par an pour un bloc opératoire « couvrant un bassin de population de 50 000 habitants ». Les mots de reconversion et de restructuration sont lancés. « Cela suppose une reconversion des lits de chirurgie en lits de soin de suite et de lits pour les personnes âgées (…). Ces restructurations doivent se faire sur la base de complémentarités et éviter les redondances. Il est inutile de maintenir l’offre de soin en chirurgie dans un établissement public si les besoins de la population sont couverts par un établissement privé au sein d’un même territoire, et vice versa ». Autant de propositions qui promettent bien des grincements de dents. Cité par le Quotidien du médecin, le professeur Jacques Domergue confirme que ces fermetures pourraient concerner « 150 à 200 services ». Plutôt que de conserver des blocs opératoires n’atteignant pas même le seuil minimum de 2000 interventions par an, les chirurgiens proposent de créer des « lieux de diagnostic » qui devraient pouvoir bénéficier de meilleurs moyens techniques. En outre, l’acquisition d’hélicoptères par les hôpitaux et les préfectures est préconisée par des praticiens qui s’étonnent du retard français en la matière, par rapport à certains de nos voisins européens et notamment l’Allemagne.
Alors là les gars c'est Supercopter le retour !!
Imaginez une garde IADE là dedans !!C'est retour vers l'enfer ! Apocalypse now ! Platoon !!
la chevauchée des walkyries en MP3 dans les oreilles !!
Parce que là, ça va ressembler à un car de ramassage scolaire leur affaire. :smt002
Mais, les rapports présentés aujourd’hui au ministre ne se contentent pas de préconiser une fermeture de certains services de chirurgie des hôpitaux de proximité, c’est à une véritable renaissance de la chirurgie qu’ils appellent, de la formation jusqu’à la revalorisation en passant par l’organisation des blocs opératoires. Ainsi, le rapport de synthèse disponible sur le site du ministère de la santé souhaite que soit « abandonné » le concept de chirurgie générale pour s’orienter vers la reconnaissance de dix disciplines chirurgicales. Seule la première année de chirurgie (PAC) sera commune à toutes les spécialités. La rémunération est également l’objet d’un petit chapitre, particulièrement sensible, alors que l’application des accords d’août 2004 suscite toujours des controverses. Le rapport rejette les rémunérations salariales qui prévalent dans les hôpitaux et qui ne sont pas « incitatives » de même que les rémunérations à l’acte du secteur privé qui « peut conduire à une sur activité ». Un système mixte est donc plébiscité.
Nous y voila !!
car derrière un paravent se cache en fait la grande histoire des chirurgiens. ILS NE SONT PAS PAYES !!
les pôvres !!
que le Conseil s'inquiète à juste titre de la "santé" de la chirurgie en France, cela me semble légitime.
Mais chassez le naturel, il revient au galop !
Alors que la profession médicale est l'une sinon LA profession qui en 10 ans a été la plus revalorisée, voila qu'on nous en remet une tite coucouche pour la route ou pour l'hygiène, selon.
les rémunérations ne sont pas incitatives.
800 euros la garde du dimanche pour un chef de clinique.
400 pour un PH.
la possibilité de pratiquer des actes du privé dans une structure publique
avec du matos public
avec du personnel public.
à l'heure où le palmarès des hôpitaux sort, voila que ce mensuel nous révèle les "scores " de certains de ces chirurgiens RMIstes, chiffre d'affaires qu'il faut rajouter à leur misérable salaire.
200 000 euros pour un mec qui bosse à Bagnols sur cèze. (c'est pas Marseille ou Lyon comme ville...pourtant il cartonne le gars !!)
ça atteint le million d'euros pour un type de l'assistance publique de paris.
Toujours ce complexe de supériorité parisienne.
Alors il faut bien remplir le reservoir du Cayenne ou de la jag'.
et puis Courchevel en hiver c'est hors de prix !!
quand à marbella, je vais vendre ma villa. Je préfère me retirer vers Porto Cerbo :smt002
Enfin, au cœur du bloc opératoire, des propositions inédites circulent, telles que la création d’un poste de « manager de bloc, indépendant du pouvoir des médecins ». D’autres mesures seront certainement plus à même de satisfaire les personnels de bloc opératoire. Le texte du rapport de synthèse souligne en effet : « Le transfert des compétences est un moyen de professionnaliser tout en rationalisant les moyens humains du bloc opératoire. Les IBODES doivent pouvoir réaliser certains gestes techniques définis en relation avec les organisations professionnelles chirurgicales. Il s’agit par exemple de certains gestes comme la fermeture ou l’ouverture des parois, la mise en place de sondes, de drains… ». Voilà qui devrait remettre du baume au cœur aux IBODE qui se sentent ces derniers temps si malmenées.
Le dossier de la responsabilité civile professionnelle toujours pas réglé
Enfin quelques lignes concernent les assurances en responsabilité civile professionnelle (RCP). Les chirurgiens appellent les pouvoirs publics à se « positionner en arbitre entre assureurs et professionnels ». Aussi, les déclarations du ministre de la Santé aujourd’hui sont-elles très attendues. Selon le Quotidien du médecin, il devrait en effet annoncer quelques mesures dans ce domaine.
voila donc une belle antinomie avec le goût du paradoxe.
D'un côté on valide les secretaires aide opératoire (j'ai même vu un aide soignant faire l'aide !) et de l'autre on veut des IBODE qui puissent fendre la paillasse des malades.
Ratez pas la cible les filles ! Si vous chopez une artère on va pas monter un cell saver et un TR 400 à chaque appendoc...
quand au manager du bloc...

indépendant du pouvoir médical...
comment dire...Mettez donc les pieds au bloc messieurs les députés qui furent chirurgiens il y a longtemps...un manager qui ne connait pas comment fonctionne un chir, ça va pas le faire longtemps !!
Il y aura du sang sur les murs avant une semaine.