Une IBODE et une IADE blessées lors d'une manifestation.
Modérateur : Marc
Re: Une IBODE et une IADE blessées lors d'une manifestation.
L'important n'est pas tant les idées (qui n'ont rien d'extraordinaires en soi), c'est qu'elles soient effectivement validées et soutenues par les orgas syndicales (les IADEs ont réellement besoin d'être soutenus) sans passer par les sempiternels mise en bouche et autres préliminaires destinés aux députés, sénateurs...dont on ne peut vraiment dire qu'ils apportent grand chose au vu de la qualité du dialogue social...
...les toubibs, quant à eux, déposent un préavis, font paraître un article dans leurs revues professionnelles (il me semble qu'on a en plus des forums de meilleures qualité) et organisent une conférence de presse...
le plus souvent il n'y a même pas besoin de grève, le problème est réglé en amont avec des engagements...
Mais pour nous, à priori peu considérés , il nous faudra démontrer au moins une fois un pouvoir de nuisance si tant est que cela doit constituer le signal que nos interlocuteurs attendent pour négocier.
...les toubibs, quant à eux, déposent un préavis, font paraître un article dans leurs revues professionnelles (il me semble qu'on a en plus des forums de meilleures qualité) et organisent une conférence de presse...
le plus souvent il n'y a même pas besoin de grève, le problème est réglé en amont avec des engagements...
Mais pour nous, à priori peu considérés , il nous faudra démontrer au moins une fois un pouvoir de nuisance si tant est que cela doit constituer le signal que nos interlocuteurs attendent pour négocier.
- Bisologue
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Re: Une IBODE et une IADE blessées lors d'une manifestation.
Mais alors que font NOS OS, Bruno, Olivier et le SNIA ?
Re: Une IBODE et une IADE blessées lors d'une manifestation.
Il leur faudrait déja intégrer les messages de leurs IADEs...tout en doutant que Radio Hollande et consors soient mieux lotis au niveau de la réception, enfin, c'est moi qui le dit...Bisologue a écrit :Mais alors que font NOS OS, Bruno, Olivier et le SNIA ?

Bref pour l'instant nous sommes en face de véritables sourds dangereux, pas des supposés.
NB: Au fait, les CRS ont eu le courage de se faire porter pâles eux, non?


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Re: Une IBODE et une IADE blessées lors d'une manifestation.
http://www.espaceinfirmier.com/actualit ... rsuit.html
FEHAP : la mobilisation se poursuit
15|11|2011
FEHAP : la mobilisation se poursuit
débrayage à la clinique mutualiste de Saint-Etienne
Les personnels de la FEHAP s'opposent toujours à la dénonciation de leur convention collective. Jeudi 10 novembre, une délégation intersyndicale était reçue à Paris par le directeur général du Travail. En Rhône-Alpes, des débrayages étaient organisés, comme chaque jeudi depuis le dramatique accident survenu lors de la manifestation du 6 octobre à Lyon.
Depuis le 6 octobre, chaque jeudi, les personnels de la clinique mutualiste de Saint-Etienne sont au rendez-vous. A 11 heures, ils se retrouvent devant l'entrée de leur établissement et déploient la même banderole : il y ont écrit les noms de leurs « trois copines », Valérie, Claire et Catherine, et « Nous sommes avec vous. » Leurs trois collègues ont en effet été victimes d'un grave accident lors de la manifestation organisée le jeudi 6 octobre dernier à Lyon, en marge du congrès de la Fehap, la Fédération des établissements hospitaliers et d'aide à la personne privés non lucratifs. Ce jour là, les manifestants protestaient, déjà, contre la dénonciation par la Fehap de la convention collective de 1951 dont dépendent les personnels soignants. Le drame s'était noué à 11 heures après un gazage des forces de l'ordre. Une grille métallique avait cédé sous les pieds des trois femmes qui avaient chuté de plus de trois mètres dans une fosse. Depuis, les débrayages sont reconduits chaque semaine à Saint-Etienne.
Valérie est sortie du coma
A travers ce rendez-vous hebdomadaire, également suivi par d'autres établissements de Rhône-Alpes, les employés de la clinique tiennent à afficher leur soutien à leurs camarades ainsi que leur refus de voir leur convention collective nationale 51 dénoncée. Ce jeudi 10 novembre, Catherine Sarda, déléguée CGT à la clinique mutualiste, donnait donc des nouvelles de leurs collègues aux manifestants. Claire, infirmière au bloc opératoire, blessée aux talons et à la colonne, vient tout juste de sortir de maison de rééducation. Catherine, infirmière anesthésiste, est, elle, toujours en maison de rééducation. Dans la chute, elle a été blessée au fémur, à la colonne, à la clavicule, au thorax et a eu onze côtes cassées. Quant à Valérie, agent d'accueil, elle a quitté le service des soins intensifs de l'hôpital neurologique de Lyon pour celui de neurochirurgie. Plongée plusieurs semaines dans un coma artificiel après un traumatisme crânien, elle a rouvert les yeux, parle un peu, mais les médecins sont toujours réservés sur l'évolution de son état de santé. L’information judiciaire ouverte concernant leur chute, devant notamment déterminer qui est le propriétaire des grilles et qui avait la charge de leur entretien, suit son cours.
La poursuite des négociations s’annonce houleuse
Au même moment, ce jeudi 10 novembre, une délégation intersyndicale nationale était reçue à Paris par le directeur général du Travail, Jean-Denis Combrexelle. Objectif des syndicats : que l'Etat intervienne auprès de la Fehap pour que les négociations, aujourd'hui dans l'impasse, reprennent. Avec un préalable : que la Fehap revienne sur sa dénonciation. Au sortir de la rencontre, le directeur général du Travail se contentait de déclarer : « L'Etat ne va pas dicter les choses. J'ai rencontré les organisations syndicales, ce que je vais faire maintenant c'est rencontrer les organisations professionnelles. Ensuite nous verrons comment nous pouvons réussir à travailler ensemble. » L’un des négociateurs, Patrice Boero (CGT) déclarait lui : « Il me semble qu'on a été entendus puisque le ministère propose de rencontrer la Fehap afin de débloquer la situation. »
Les nouvelles discussions entre syndicats et Fehap officiellement prévues le 29 novembre prochain s’annoncent dans tous les cas ardues. Si tant est que les syndicats y participent. On apprenait en effet hier en fin de journée, que les fédérations FO Santé privée et Action sociale et CFTC Santé et Sociaux assignaient la Fehap en référé devant le tribunal de Grand instance de Paris pour « répliquer » à la dénonciation partielle de la convention collective.
En attendant, jeudi prochain, les employés de la clinique mutualiste de Saint-Etienne seront, eux, au rendez-vous pour leur débrayage hebdomadaire. D'autres mobilisations sont prévues ailleurs en France d’ici la fin du mois. Une manifestation est ainsi programmée à Nantes le 24 novembre, et une mobilisation nationale se prépare pour le 29 novembre, date officielle de la prochaine réunion avec la Fehap.
texte et photo: Sandra Jégu
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Re: Une IBODE et une IADE blessées lors d'une manifestation.
"de Marc » Dim 03 Oct 2010 à 8:37
je pense que vous sous estimez la responsabilité des mar dans notre situation ainsi que de leurs instances représentatives.
c'est ce que j'ai essayé de faire passer dans mon texte.Max l'a écris aussi, ne nous trompons pas d'ennemi, certes le gouvernement ne fait pas preuve de discernement en ce qui nous concerne, sauf peut être quand, de source non dévoilable, il étudie les options pour nous donner un statut proches des SF et qu' une société connue de mar montre au créneau pour nous laisser bien au chaud dans la merde statutaire qui leur convient: info, intox...
je persiste donc pour que nous fassions preuve d'un maximum de lucidité, penchez vous sur les communications, les textes, ils ne sont pas rédigés pour nous ni même pour le patient, ils sont rédigés pour un système ou le mar tient une place centrale.
certes ils doivent l'avoir, mais le prix de notre injustice professionnelle est il nécessaire pour celà?non.
je ne parle même pas du furoncle rose qui va eclater d'incompétence mais, gouvernement responsable oui, mais pas seulement et peut être pas directement.
Dernière édition par Marc le Dim 03 Oct 2010 à 8:40, édité 1 fois.
Marc
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J'ai utilisé le lien de Maxime pour relire les post de 2010 et j'en ai sélectionné un. C'est la réalité absolue.
La plus part des IADE se trompent de cible.
Il faut effectivement fédérer les IADE pour lutter contre les décisions de la SFAR et le GPAR semble être l'entité capable de le faire, mais encore faut il le muscler.
Il faudrait aussi que tous les IADE soient solidaires et ce n'est pas le cas, certains sont frileux et ont peur des "représailles"!
La grève du zève ou le blocage des blocs doit se faire sur longue période pour que les MAr qui feraient tourner les salles sans IADE s'éssoufflent car je pense qu'au delà de 1 à 2 jours ils craqueraient.
Peut être que le programme se ferait mais en dehors de certaines règles de sécurité (les check listes et ouvertures de salle non effectués). Et encore ils auraient besoin d'aides car pour certains incapables de pratiquer l'anesthésie de A à Z seuls, ce que nous faisons nous IADE, tous les jours officieusement.
Il faut obtenir de la SFAR qu'elle "recommande" une reconnaissance médico légale du maillon IADE de la chaîne de santé pour que nos élus légifèrent.
La présence de l'IADE étant médico légalisée par décret (reconnaissance statutaire), celui ci obtiendra de facto la reconnaissance universitaire et financière.
Je ne comprend pas comment un chef d'établissement ai pu demander à des IADE du SAMU 67 de suppléer au service de brancardage de l'hôpital (post du 3 oct 2010 de l'Exécuteur) voilà comment nous sommes considérés en France!
Il n'y a quand France où un tel sectarisme existe, car on n'aurait jamais demandé à un chef de clinique ou des internes de faire cela.
je pense que vous sous estimez la responsabilité des mar dans notre situation ainsi que de leurs instances représentatives.
c'est ce que j'ai essayé de faire passer dans mon texte.Max l'a écris aussi, ne nous trompons pas d'ennemi, certes le gouvernement ne fait pas preuve de discernement en ce qui nous concerne, sauf peut être quand, de source non dévoilable, il étudie les options pour nous donner un statut proches des SF et qu' une société connue de mar montre au créneau pour nous laisser bien au chaud dans la merde statutaire qui leur convient: info, intox...
je persiste donc pour que nous fassions preuve d'un maximum de lucidité, penchez vous sur les communications, les textes, ils ne sont pas rédigés pour nous ni même pour le patient, ils sont rédigés pour un système ou le mar tient une place centrale.
certes ils doivent l'avoir, mais le prix de notre injustice professionnelle est il nécessaire pour celà?non.
je ne parle même pas du furoncle rose qui va eclater d'incompétence mais, gouvernement responsable oui, mais pas seulement et peut être pas directement.
Dernière édition par Marc le Dim 03 Oct 2010 à 8:40, édité 1 fois.
Marc
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J'ai utilisé le lien de Maxime pour relire les post de 2010 et j'en ai sélectionné un. C'est la réalité absolue.
La plus part des IADE se trompent de cible.
Il faut effectivement fédérer les IADE pour lutter contre les décisions de la SFAR et le GPAR semble être l'entité capable de le faire, mais encore faut il le muscler.
Il faudrait aussi que tous les IADE soient solidaires et ce n'est pas le cas, certains sont frileux et ont peur des "représailles"!
La grève du zève ou le blocage des blocs doit se faire sur longue période pour que les MAr qui feraient tourner les salles sans IADE s'éssoufflent car je pense qu'au delà de 1 à 2 jours ils craqueraient.
Peut être que le programme se ferait mais en dehors de certaines règles de sécurité (les check listes et ouvertures de salle non effectués). Et encore ils auraient besoin d'aides car pour certains incapables de pratiquer l'anesthésie de A à Z seuls, ce que nous faisons nous IADE, tous les jours officieusement.
Il faut obtenir de la SFAR qu'elle "recommande" une reconnaissance médico légale du maillon IADE de la chaîne de santé pour que nos élus légifèrent.
La présence de l'IADE étant médico légalisée par décret (reconnaissance statutaire), celui ci obtiendra de facto la reconnaissance universitaire et financière.
Je ne comprend pas comment un chef d'établissement ai pu demander à des IADE du SAMU 67 de suppléer au service de brancardage de l'hôpital (post du 3 oct 2010 de l'Exécuteur) voilà comment nous sommes considérés en France!
Il n'y a quand France où un tel sectarisme existe, car on n'aurait jamais demandé à un chef de clinique ou des internes de faire cela.
Re: Une IBODE et une IADE blessées lors d'une manifestation.
C'est l'éternel problème d'être considérés et rémunérés pour ce que nous faisons en pratique courante et ce pour quoi nos sommes réellement formés sous l'égide de la gente médicale qui veille au grain et assure ses arrières, et quelque part, les MARs agissant aussi pour ne pas que l'économique finisse par l'emporter en remplaçant le médecin par des subalternes ou ersatz moins coûteux.
Si vous voulez vous friter à longueur de temps avec la composante décisionnelle du binôme, c'est facile...prescriptions datées signées, appel au moindre problème, présence à l'induction, réveil...comme un subalterne devrait le faire.
Il existe deux catégories d'IADEs qui sont en mal de reconnaissance, ceux qui veulent être reconnus pour ce qu'ils font et savent ou ce qu'on leur demande de faire sans forcément rogner sur le docteur, ou acquerrir un statut (y compris social!) comme celui des nurses anesthetists US dont on ne sait pas si ce "format" peut être transposé tel quel et s'appliquer en France qui a un fonctionnement médical très différent... c'est un peu, en mode dégrossi, ce qui oppose les OS et syndicats corpo....
Mais ce n'est pas le sujet de toute façon...
Si vous voulez vous friter à longueur de temps avec la composante décisionnelle du binôme, c'est facile...prescriptions datées signées, appel au moindre problème, présence à l'induction, réveil...comme un subalterne devrait le faire.
Il existe deux catégories d'IADEs qui sont en mal de reconnaissance, ceux qui veulent être reconnus pour ce qu'ils font et savent ou ce qu'on leur demande de faire sans forcément rogner sur le docteur, ou acquerrir un statut (y compris social!) comme celui des nurses anesthetists US dont on ne sait pas si ce "format" peut être transposé tel quel et s'appliquer en France qui a un fonctionnement médical très différent... c'est un peu, en mode dégrossi, ce qui oppose les OS et syndicats corpo....
Mais ce n'est pas le sujet de toute façon...
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Re: Une IBODE et une IADE blessées lors d'une manifestation.
Quelques news de nos deux collègues blessées ?