TIP sur le SAMU

Vous cherchez un sujet, vous voulez l'affiner ou bien vous cherchez des témoignages, des contacts... Bref, besoin d'aide ?

C'est ici !

Modérateur : Marc

Invité

Message : # 7504Message non lu Invité »

Body:ça t'va a écrit :le Mar va quand meme pas te dire ce qu'il faut faire chaque fois qu'il va pisser!
Au moins lui laver les mains !! :souris


La confiance est souvent une des forces de la paresse.
[Fernand Vandérem]

La confiance, d'accord, mais c'est quand même ce qui fait les cocus.
[Jovette-Alice Bernier]

Faire confiance c'est se destiner à être trompée.
[France Théoret]

Les gens qui nous donnent leur pleine confiance croient par là avoir un droit sur la nôtre. C'est une erreur de raisonnement ; des dons ne sauraient donner un droit.
[Friedrich Nietzsche]

La méfiance est toujours pour moi une des formes de l'intelligence.
La confiance une des formes de la bêtise.
[Paul Léautaud]

Si vous avez confiance en vous-mêmes, vous inspirerez confiance aux autres.
[Johann Wolfgang von Goethe]

Tout ça pour dire aussi que quand tout va bien, tout va bien.
Mais dès que ça merdoit, attention à l'envolée de moineaux.
On se retrouve bien seul(e) sur le champ de bataille.
Et le vol du gerfaut hors de son charnier natal, survole un autre charnier : le nôtre.
annaF
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Message : # 7505Message non lu annaF »

D pour doué et Y pourquoi ? ... young ?
non sans blague, j'attend pas des pres tout le temps, mais là, dans une situation ou tu ne peux pas savoir comment vas évoluer la situation ...
même si en salle d'op tu peux pas tout maitriser, t'a quand même les moyens de savoir ou tu vas. j'avoue que le SAMU me fous les jetons.
Mais, qui sait, peut être que cela me plaira ?
Body:ça t'va
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Message : # 7507Message non lu Body:ça t'va »

Revenge et non pas Revenche.(sorry)
Monsieur à des lettres !!!!!eh. J'ai les memes(merci Citations du monde)
La confiance n'exclut pas le controle .
(Lénine)

L'humilité nait de la confiance des autres.
(Dag Hammarsk jold)

La confiance est le ciment invisible qui conduit une équipe à gagner.
(Bud Wilkinson)

On peut à force de faire confiance,mettre quelqu'un dans l'impossibilité de nous tromper.
(J.Joubert)

Tout ça pour te dire que je n'ai pas toujours raison et toi non plus,et puis c'est fatigant d'etre intelligent .....je crois que je vais m'accorder une pause ...devant le match .
BODY.
Yves Benisty
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Message : # 7510Message non lu Yves Benisty »

keepfighting a écrit :Lors d'une sortie Samu sans MAR ou Urgentiste, et devant la nécéssité de réaliser un geste sur prescription (Induction, sédation...) c'est le Medecin Régulateur qui devient le prescripteur... pas de vas y je te couvre ; mais un enregistrement complet de la conversation telephonique avec le regul.
Actuellement, le décret infirmier exige que la prescription soit écrite. Donc je doute vraiment de la valeur juridique d'un enregistrement téléphonique ou radio dans ce cas.

Autre chose, il n'existe actuellement aucune obligation légale d'enregistrer la radio et le téléphone. Donc j'imagine sans peine qu'au royaume de la mauvaise foi et du sauve qui peut, un médecin puisse (par erreur bien sûr) effacer malencontreusement une bande qui lui serait défavorable.
Verba volant, scripta manent. Les paroles s’envolent, les écrits restent.

Quant au vas-y je te couvre, est-il nécessaire de répéter que si ça peut avoir une signification sexuelle, ça n'a aucune signification juridique...
Le secret du chef a écrit :Tu peux faire toute les conneries du monde au bloc c'est toujours le Mar qui plonge
C'est vrai et c'est pas vrai. Il faut reconnaître qu'il y a très peu de jurisprudence (et surtout très peu de jurisprudence pénale) concernant les iade. Mais les situations les plus pourvoyeuses de condamnation pour les iade sont celles où on lui reproche d'avoir joué au docteur, même quand ça fait dix ans qu'on fait ainsi, qu'on nous a répété "tu as toute ma confiance, tu fais ça très bien, et je te couvre". C'est donc généralement des situations où l'iade est isolé (endoscopie, anesthésie hors bloc), où les intervenants ne sont pas clairement définis ("tu vas aider le gastro, le cardiologue, le radiologue"), et où le mar va sauver sa peau en disant qu'il n'était pas au courant, que bien sûr s'il l'avait été il serait intervenu avant, qu'on l'a prévenu trop tard alors qu'il était occupé ailleurs etc.

Je rappelle que, en dehors de l'anesthésie telle qu'elle est définie dans notre décret (avec une consultation d'anesthésie et un mar pouvant intervenir à tout moment, et c'est le mar qui prend les grandes décisions), l'iade a les mêmes compétences légales que l'ide. Et donc il ne peut faire un acte qui se réalise normalement sur prescription (intubation, perfusion, traitements, induction...) que dans le cadre de l'urgence à condition que ce qu'il fait ne puisse pas attendre, que le médecin soit prévenu, et que ce qu'on fait soit fait en attendant qu'un médecin puisse intervenir. Sans oublier que l'urgence ne donne pas de diplôme et ne fait pas acquérir de nouvelles compétences (donc on ne pourra se lance que dans ce qu'on sait faire et qu'on fait déjà souvent).
Yves Benisty
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Message : # 7511Message non lu Yves Benisty »

Yves Benisty a écrit :[...]et où le mar va sauver sa peau [...]
Euh... Je précise : il ne sauvera pas toujours sa peau... Cela dit, ça ne me consolera pas beaucoup de le savoir dans la cellule d'à côté. Et si tout le monde va en prison, qui amènera des oranges à l'autre ? }:->)
kris
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Message : # 7515Message non lu kris »

Yves Benisty a écrit
Actuellement, le décret infirmier exige que la prescription soit écrite. Donc je doute vraiment de la valeur juridique d'un enregistrement téléphonique ou radio dans ce cas.

Rappel :

L'infirmier ou l'infirmière est habilité à pratiquer les actes suivants soit en application d'une prescription médicale qui, sauf urgence, est écrite, qualitative et quantitative, datée et signée, soit en application d'un protocole écrit, qualitatif et quantitatif, préalablement établi, daté et signé par un médecin :


bonjour Yves
notre décret infirmier précise en effet que la prescription doit être écrite, SAUF URGENCE,
donc une prescription via téléphone ou radio et enregistrée me semble aller dans le sens de notre décret...donc pour moi c'est une démarche valable

cordialement

Kris
Yves Benisty
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Message : # 7517Message non lu Yves Benisty »

kris a écrit :Rappel :

L'infirmier ou l'infirmière est habilité à pratiquer les actes suivants soit en application d'une prescription médicale qui, sauf urgence, est écrite, qualitative et quantitative, datée et signée, soit en application d'un protocole écrit, qualitatif et quantitatif, préalablement établi, daté et signé par un médecin
La prescription orale puis écrite est une démarche normale quand elle est faite par le médecin qui a pu évaluer le degré d'urgence. De toutes façons, une prescription orale dans le contexte de l'urgence doit être écrite dès que possible.
Invité

Message : # 7518Message non lu Invité »

Aprés lectures de plusieurs messages, plusieurs remarques.

- L'IADE à sa place en SMUR parce qu'il est au top de l'anésth. réa et des techniques de réa.. oui. 100 fois oui. Mais... Franchement, mettre un IADE sur chaque départ pour faire ECG 12 dériv et 250 mg d'aspégic.. Là, j'ai des doutes sur la perspicacité. Il parait que les Centre 15 sont là pour envoyer le moyen de secours le plus adapté à l'appel. A quand donc un SAMU qui enverra un SMUR + IDE sur des douleur tho et un SMUR + IADE sur des défénestrés... L'IADE peut trés bien être détaché sur des missions transversales et être disponible pour mettre ses compétences au profit du patient, quand c'est nécessaire. Ne voit-on pas des cadres SMUR en tenue d'intervention, occupé à des tâches de cadre ("deux sucres dans l'café, merci") et prêts à prendre départ si nécessairei ?

- La prescription par téléphone. A mon avis, à éviter. D'une part parce que je n'ai qu'une confiance limité envers des médecins que je ne connais que peu ou pas du tout. D'autre part, je n'ai qu'un confiance limité dans les enregistreurs. Une bande audio, ça se perd... c'est incroyable. A titre d'exemple, dans mon SDIS, les SP et les ISP doivent impérativement appeler le "18" pour parler au SAMU. En effet on préfere faire un transfert d'appel et que les pompiers enregistre la conversation en même temps que le SAMU, plutôt que d'appeler le "15" et que le SAMU soit seul à les enregistrer. Et pour entretenir ma parano, je vous donne un exemple "courant". Si vous appeler le "15" en passant par le "18" et que le médecin veuille vous dire certaines choses, il n'est pas rare que pour des raisons techniques des plus obscures la communication soit coupée. Le médecin vous rappelle alors. Et là.. .qui me dit que la conversation est enregistrée, je ne sais pas d'où il appelle... Donc la consigne est clair : aucune communication se sera établie avec un médecin du SAMU si c'est lui qui appelle. Dans ce cas on raccroche et on passe par le "18".
(ambiance..... :bigun2: )

- De plus, où on prévoit de se mettre dans des situations d'urgences et on se munit de protocoles ; où alors l'urgence est vraiment imprévue et là, la loi prévoit la pres' par téléphone. Mais un IDE-IADE qui se mettrait réguliérement en situation d'urence : ISP, rapt', paramédicalisation... mais qui aurait recours à la pres' par téléphone n'est plus dans le cadre fixé la loi...


Pour l'IADE en pré-hospitalier sans médecin, encore une fois : pas de plus value, en tout cas... tout reste à prouver.

Un petit point de rappel quand même, pour avoir vu passer sous mes yeux un tas de protocoles de soins pour les ISP, IADE, IDE qui paramédicalisent en SMUR ou dans les SSSM . il serait surtout intéresant que les IDE-IADE regardent de plus prés le cadre juridique dans lequel ils interviennent.
Deux exemples :
Un protocole intitulé : "crise d'asthme"... illégal, c'est un diagnostic médical. L'appellation est "dyspnée expiratoire chez un asthmatique". Là, pas de diag. méd.
Ou alors protocole d'administration IV sans pose de VVP. Et l'IADE de me dire :"pas besoin de protocole pour la VVP, puisque je suis IADE."...
Invité

Message : # 7519Message non lu Invité »

SCHULZE a écrit : A quand donc un SAMU qui enverra un SMUR + IDE sur des douleur tho et un SMUR + IADE sur des défénestrés...
Peut-être parce que on peut être appelé pour le premier cas et enchaîner sur le second dans la foulée...Difficile de le prédire.
Un protocole intitulé : "crise d'asthme"... illégal, c'est un diagnostic médical. L'appellation est "dyspnée expiratoire chez un asthmatique". Là, pas de diag. méd.
Qui écrit les protocoles ? les médecins jusqu'à preuve du contraire.
Qui leur interdit par conséquent d'employer les termes médicaux adéquats ?
Un protocole n'impose pas un diagnostic médical de notre part. C'est une conduite à tenir il me semble.
Yves Benisty
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Message : # 7521Message non lu Yves Benisty »

SCHULZE a écrit :A quand donc un SAMU qui enverra un SMUR + IDE sur des douleur tho et un SMUR + IADE sur des défénestrés...
Pour ça, il faudrait une régulation forte, et pas une régulation presse-bouton. Mais il faudrait surtout une réelle organisation permettant de disposer de la personne adéquate au bon moment sans la coincer à ne rien faire des heures durant. Parce qu'il peut se passer des journées entières sans aucune sortie nécessitant un iade.
SCHULZE a écrit :Ne voit-on pas des cadres SMUR en tenue d'intervention, occupé à des tâches de cadre ("deux sucres dans l'café, merci")
Là, je ne suis pas d'accord, mais alors pas d'accord du tout. Deux sucres, c'est beaucoup trop ;-)
SCHULZE a écrit :-Pour l'IADE en pré-hospitalier sans médecin, encore une fois : pas de plus value, en tout cas... tout reste à prouver.
Il y a quand même des indices. En particulier, quand on demande aux ide si ils souhaitent une formation complémentaire et sur quoi, ce qu'ils demandent correspond à ce qui s'apprend à l'école d'IA.

Maintenant, je suis d'accord qu'il n'y a pas eu d'étude sur le sujet. Mais si on réalise une étude, quels critères va-t-on choisir, qui seront les évaluateurs, comment organiser l'étude, sera-t-elle monocentrique ou multicentrique etc.
SCHULZE a écrit :il serait surtout intéresant que les IDE-IADE regardent de plus prés le cadre juridique dans lequel ils interviennent.
Deux exemples :
Un protocole intitulé : "crise d'asthme"... illégal, c'est un diagnostic médical. L'appellation est "dyspnée expiratoire chez un asthmatique". Là, pas de diag. méd.
Là, je suis totalement d'accord. Le problème, c'est qu'on souhaite tous réinventer la roue. C'est le principe du "tout ce qui n'a pas été inventé par nous (mon smur, mon samu, mon sdis) est forcemment mauvais". Il serait peut-être intéressant de créer un référentiel des protocoles : une fois qu'un protocole a l'air bien écrit, autant qu'un maximum de persones en profite.
Yves Benisty
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Message : # 7522Message non lu Yves Benisty »

revenge of anesthésith a écrit :Qui écrit les protocoles ? les médecins jusqu'à preuve du contraire.
C'est peut-être bien de là que vient une partie du problème...
annaF
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Message : # 7523Message non lu annaF »

Yves à écrit :
une fois qu'un protocole a l'air bien écrit, autant qu'un maximum de persones en profite
Un peu comme les recommancdations de la SFAR... mais mis sous forme de protocole ?
Voilà peut être ce qui pourait être mis a profit par SOFIA...
kris
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Message : # 7525Message non lu kris »

nous ne sommes pas décidément prêt à nous "émanciper" de ce joug médical et a assumer, à condition d'argumenter, nos compétences................il y a les textes certes ...........il y a aussi le cursus et les compétences spécifiques de chacun qui doivent etre mises au service des gens que l'on soigne.......

en tant qu'isp nous avons des protocoles mais nous devons les appliquer seul que si la liaison radio et/ou téléphonique n'est pas possible avec le 15!!!!!!!!!!dixit médecin chef du sdiss...........alors pour passer un perfalgan il faut suivre la procédure OU en tant qu'iade expériementé ( +DU douleur)je branch e le perfalgan et apres je transmet au 15.........l'urgence du moment étant de calmer la victime........

notre profession est essentiellement basée sur l'attente de la prescription donc nous avons du mal à "prendre la décision"..........nous autres IADE avons l'habitude de travailler au sein de blocs et d'assumer des situations parfois tres aigues..........donc sur le terrain en toute simplicité, en ayant analysé la situation on peut agir d'abord et discuter ensuite

cordialement

kris
Invité

Message : # 7534Message non lu Invité »

revenge of anesthésith a écrit :
SCHULZE a écrit : A quand donc un SAMU qui enverra un SMUR + IDE sur des douleur tho et un SMUR + IADE sur des défénestrés...
Peut-être parce que on peut être appelé pour le premier cas et enchaîner sur le second dans la foulée...Difficile de le prédire.
Un protocole intitulé : "crise d'asthme"... illégal, c'est un diagnostic médical. L'appellation est "dyspnée expiratoire chez un asthmatique". Là, pas de diag. méd.
Qui écrit les protocoles ? les médecins jusqu'à preuve du contraire.
Qui leur interdit par conséquent d'employer les termes médicaux adéquats ?
Un protocole n'impose pas un diagnostic médical de notre part. C'est une conduite à tenir il me semble.
Le doc écrit : "face une crise d'asthme, l'IDE-IADE fait ci ou ça..."
Mais l'IADE ou l'IDE ne peut pas affirmer qu'il est devant une crise d'ashtme vu que ça serait un diagnostic. Tout ce qu'il peut dire c'est qu'il fasse à un patienta asthmatique qui est dyspnéique et présent tels et tels signes...

Ca peut paraitre pointilleux, mais juridiquement, ça change tout.
Invité

Message : # 7535Message non lu Invité »

annaF a écrit :Yves à écrit :
une fois qu'un protocole a l'air bien écrit, autant qu'un maximum de persones en profite
Un peu comme les recommancdations de la SFAR... mais mis sous forme de protocole ?
Voilà peut être ce qui pourait être mis a profit par SOFIA...
On ne peut pas faire de protocoles "nationaux" car ça oterai à chaque médecin son droit de préscriptions.
Au mieux, on pourrait publier ou diffuser les protocoles locaux pour que les autres s'en insipire ou éditer une charte, nationale cette fois, de rédaction de protocole.

D'ailleurs, SAMU de France expique qu'on peut faire des T.I.I.S, que le personnel peut avoir des protocoles et doit avoir une formation ; mais il ne dit pas quels protocoles, comment les rédiger et ce que doit contenir la formation.
Dommage.
Yves Benisty
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Message : # 7536Message non lu Yves Benisty »

SCHULZE a écrit :On ne peut pas faire de protocoles "nationaux" car ça oterai à chaque médecin son droit de préscriptions.
Oui, je suis bien conscient de ça. Mais il semble qu'il ne soit pas si facile de faire un protocole d'urgence. Donc il serait intéressant de comparer les protocoles existant, et en particulier de voir comment ils ont été mis en oeuvre, d'obtenir un avis d'un juriste spécialisé, et de faire une "collection" de protocoles qui obtiennent l'approbation d'un grand nombre d'acteurs.
Invité

Message : # 7538Message non lu Invité »

Yves Benisty a écrit :
SCHULZE a écrit :On ne peut pas faire de protocoles "nationaux" car ça oterai à chaque médecin son droit de préscriptions.
Oui, je suis bien conscient de ça. Mais il semble qu'il ne soit pas si facile de faire un protocole d'urgence. Donc il serait intéressant de comparer les protocoles existant, et en particulier de voir comment ils ont été mis en oeuvre, d'obtenir un avis d'un juriste spécialisé, et de faire une "collection" de protocoles qui obtiennent l'approbation d'un grand nombre d'acteurs.
Effectivement, ce serait plus mieux si la cinquantaine de SDIS et les quelques SMUR qui "paramédicalise" diffusaient leurs protocoles mais c'est curieux.. ça semble un peu tabou.
Même les "blancs" ne disent rien.

Pour ce qui est de "l'approbation", les SFMU, SAMU de F., ou SFAR risqueraient de s'octroyer le droit de cette "bénédiction" ; or, les precurseurs étant pompiers, je vois mal que les médecin SP aillent chercher l'approbation du bon médecin blanc ; d'autant que ce second n'a souvent qu'une image fantasmé de la vie et de l'activité des ISP.
kris
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Message : # 7544Message non lu kris »

quand nous n'avons pas de protocoles nous en réclamons..........quand nous en avons nous sommes suspicieux au point de faire controler les dits protocoles par des juristes!!!!!!!!!!!!!

souvent c'est l'action de terrain qui oriente telle ou telle loi

rappelons nous notre decret de compétence il a surtout été mis en place et stipulé de telle façon qu'il légalise des actes jusqu'alors pratiqués de manière illégales par certains de nos collègues IADE .........il reste cependant assez flou pour ne pas autoriser à outrance.

je vois la demarche des protocoles de la même façon il faut cependant les appliquer avec parcimonie et professionalisme........parfois on n'a pas le choix
exemple dans mes debuts en tant qu'ISP nous arrivons sur état de mal épileptique , en zone rurale, je reussis a prendre un abord veineux, je prépare alors une seringue de valium 10mg le bilan transmis au 15 est succint "état de mal épileptique, abord veineux en place, valium pret a etre injecté demande autorisation" .le feu vert m'a été donné le valium a été injecté la crise a cédé.......le médecin régulateur m'a dit de préparer dans l'éventualité d'une autre crise une deuxième ampoule de valium!!!! il n'y aura pas de jonction, le vsab sera "paramédicalisé" le patient arrivera sain et sauf à l'hopital avec le conditionnement adéquat.

à distance mon médecin chef admet cette démarche car elle a été confiée à un IADE qui peut continuer à assurer si complication il y a .......une telle démarche avec un ide lui parait improbable.....

qu'auriez vous fait? il s'agit ici d'un acte non protocolisé prescrit par téléphone .........

cordialement

kris
Invité

Message : # 7550Message non lu Invité »

kris a écrit :quand nous n'avons pas de protocoles nous en réclamons..........quand nous en avons nous sommes suspicieux au point de faire controler les dits protocoles par des juristes!!!!!!!!!!!!!

souvent c'est l'action de terrain qui oriente telle ou telle loi

rappelons nous notre decret de compétence il a surtout été mis en place et stipulé de telle façon qu'il légalise des actes jusqu'alors pratiqués de manière illégales par certains de nos collègues IADE .........il reste cependant assez flou pour ne pas autoriser à outrance.

je vois la demarche des protocoles de la même façon il faut cependant les appliquer avec parcimonie et professionalisme........parfois on n'a pas le choix
exemple dans mes debuts en tant qu'ISP nous arrivons sur état de mal épileptique , en zone rurale, je reussis a prendre un abord veineux, je prépare alors une seringue de valium 10mg le bilan transmis au 15 est succint "état de mal épileptique, abord veineux en place, valium pret a etre injecté demande autorisation" .le feu vert m'a été donné le valium a été injecté la crise a cédé.......le médecin régulateur m'a dit de préparer dans l'éventualité d'une autre crise une deuxième ampoule de valium!!!! il n'y aura pas de jonction, le vsab sera "paramédicalisé" le patient arrivera sain et sauf à l'hopital avec le conditionnement adéquat.

à distance mon médecin chef admet cette démarche car elle a été confiée à un IADE qui peut continuer à assurer si complication il y a .......une telle démarche avec un ide lui parait improbable.....

qu'auriez vous fait? il s'agit ici d'un acte non protocolisé prescrit par téléphone .........

cordialement

kris
Je ne crois pas qu'il faille que nos protocoles soient contrôlés par des juristes, mais il nous appartient de savoir dans quel cadre légal je pratique mon métier. La voie et le tube sont des actes sur prescriptions et pour le moment je vois mal la loi s'adapter à une pratique de terrain qui serait "puisque les IADE SP posent des tubes sans protocoles, changeons la loi et faisons-en un acte de rôle propre.".

Pour ce qui de ton exemple, chez nous c'est clair, les ISP ne disposent pas de médicaments qui n'entrent pas dans les protocoles.
Dans l'éventualité ou je serais dans ce genre de situation, je prefererais m'abstenir afin de faire comprendre à mon Médecin-chef de la nécessité d'établir un protocole ; ou sinon, je ferais comme toi, mais ferais en sortes que le protocole soit créer afin d'éviter de me retrouver dans la même situation une nouvelle fois.
De plus, pour l'avoir vécu, je prefére avoir une pres' pas téléphone d'un médecin SP (puisque je suis SP) que d'un médecin de SAMU.

Pour ce qui est du role de l'IADE ; lors de mon travail sur le sujet, il apparait que l'iADE ne dispose pas de protocoles "supplémentaires" par rapprot un IDE ; sauf le tube sur l'ACR. Les IDE protocolés dans certains SMUR-SDIS disposent même de protocoles que les IADE SP n'ont pas. STyle MDZ sur la morphine ; alors qu'à ma connaissance aucun IADE SP ne dispose de MDZ.

Chez les SP, il est une volonté de ne pas faire de l'IADE un "super ISP", la service public se devant d'être égalitaire, on ne devrait pas modifier la prise en charge par un SSSM entre le lundi (un IADE de garde) et le Mardi (un IDE). En tout cas, ce sont leurs arguements....

A savoir également que les IDE SP du SDIS 11 posent des Combitube et que les SP "de base" (sans que ce soit péjoratif) du SDIS 54 posent des ML sur les ACR, formés par des IDE.
Invité

Message : # 7552Message non lu Invité »

SCHULZE a écrit :
On ne peut pas faire de protocoles "nationaux" car ça oterai à chaque médecin son droit de préscriptions.
il me semble qu'il existent des conférences de consensus sur les bonnes pratiques d'anesthésie-réanimation.
SCHULZE a écrit : A savoir également que les IDE SP du SDIS 11 posent des Combitube et que les SP "de base" (sans que ce soit péjoratif) du SDIS 54 posent des ML sur les ACR, formés par des IDE.
formés par une pharmacienne aussi sur la vidéo.
Il est curieux d'ailleurs que le site du SDIS 54 soit toujours aux abonnés absents...
En se cachant, on continue de faire des actes illégaux.
A noter, qu'aucune réponse du président de la SFAR à ce sujet ne m'a été fait, ni d'ailleurs par le responsable médical, et infirmier de ce même SDIS 54.
la grande muette fait des émules.
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