Bonjour "Esterca",
Il faut raison gardée à être aussi dogmatique que tu l'es dans ta réponse, tant le sujet est loin d'être aussi tranché que tu l'imagines, à la lecture du document que tu verses au débat.
Les éléments de réponse que tu apportes ne sont pas "les nouvelles recommandations" transmises par la SFAR !
Il s'agit juste de "propositions", en suite d'un travail certes très intéressant.
Les seules recommandations transmises par la SFAR sont celles de 1999, mises à jour le 11 avril 2013.
http://www.sfar.org/article/19/indicati ... ie-cc-1999
Voici ce qu'elles disent en substance:
" Décurarisation
Les tests cliniques ne suffisent pas à garantir l'absence de curarisation résiduelle ; le monitorage instrumental constitue l'élément principal du suivi de la décurarisation (C). Il repose sur le TOF à l'adducteur du pouce avec évaluation visuelle ou tactile de la réponse. La présence de quatre réponses au TOF ne constitue pas un critère de décurarisation complète. Il faut pouvoir affirmer en plus l'absence d'épuisement par le double burst stimulation (DBS) ou l'enregistrement du TOF.
La décurarisation pharmacologique est recommandée si la décurarisation complète ne peut être affirmée. Elle n'est envisageable qu'à partir du moment où il existe au moins deux, et au mieux quatre réponses au TOF. Elle consiste en l'injection de néostigmine à la dose de 40 à 50 µg·kg-1. La néostigmine est associée à l'atropine à la dose de 15 à 20 µg·kg-1. Les contre-indications à la décurarisation pharmacologique sont exceptionnelles (C). La décurarisation peut être retardée par une hypothermie, des perturbations hydroélectrolytiques ou des interférences médicamenteuses."
On y retrouve les éléments de réponse que j'ai transmis dans mon premier message.
Ceci dit et ainsi que je le précisais déjà, les choses tendent à évoluer en ce moment...
L'affaire est donc bien à suivre... Prudemment
;)